Objectifs :
Les sciences du vivant et la médecine connaissent actuellement un changement de paradigme majeur qui bouleverse leur interface avec l’ensemble des autres disciplines scientifiques dont les mathématiques. Ce changement de paradigme repose (notamment) sur deux composantes importantes : d’une part la modélisation mathématique devient un outil central d’analyse, de prédiction et d’intégration en biologie et médecine, d’autre part les récents progrès biotechnologiques permettent aux biologistes et médecins d’accéder à des données très massives requérant des traitements statistiques sophistiqués.
En mathématique, cette révolution scientifique se traduit dans le monde entier par l’émergence d’équipes et de programmes de formation dans une nouvelle branche des mathématiques et statistiques qui se dessine au contact de la biologie, des sciences du vivant et de la médecine. L’usage des mathématiques et statistiques pour les sciences du vivant est encore insuffisant en France au regard de l’importance des besoins et du niveau de la compétition internationale. En particulier, l’industrie biopharmaceutique et agroalimentaire a un besoin croissant de statisticiens et modélisateurs dans ses équipes de R&D.
L’objectif du parcours de M2 « Mathématiques pour les sciences du Vivant » est de former de jeunes mathématiciens et statisticiens armés d’un solide bagage méthodologique, qui iront, à l’issue de leur M2 ou après une thèse, irriguer les laboratoires académiques et industriels.
La formation est transversale en mathématiques appliquées pour les sciences du vivant incluant les aspects de modélisation stochastique et déterministe, les aspects statistiques et numériques. L’objectif principal est de former de jeunes mathématiciens capables de développer des réponses mathématiques innovantes pour répondre aux problèmes complexes soulevés par les sciences du vivant (biologie, médecine, écologie). La majorité des cours auront lieu à Orsay, Cachan et à l’Ecole Polytechnique.
Débouchés :
Le parcours ouvre à la fois à des débouchés académiques et industriels. La formation place les étudiants dans les meilleures conditions possibles pour préparer un doctorat à l’interface mathématiques / sciences du vivant et pour s’insérer professionnellement, directement à l’issue du M2.
Les thèses peuvent s’effectuer dans des laboratoires publiques, parapubliques ou privés et se poursuivre par une carrière académique (enseignement supérieur, CNRS, INRA, INSERM, CEA, IRSTEA, etc), institutionnelle (sécurité sanitaire, épidémio- vigilance, services de santé) ou industrielle (industrie biopharmaceutique, de la santé ou agroalimentaire).
L’insertion professionnelle à l’issue du M2 vise notamment les postes de biostatisticien / ingénieur-statisticien pour lequel la demande est très forte (CRO, SSII, PME innovantes en biotechs, grands groupes pharmaceutiques et agroalimentaires, etc). La qualité de la formation en mathématiques appliquées et en statistiques pour les données de grande dimension, permet également aux étudiants d’accéder à des métiers de mathématiciens appliqués non liés aux sciences du vivant, notamment en lien avec les données massives (internet, business analytics, etc), l’optimisation de la production (gestion des ressources, tarification, etc), l’e-marketing, la modélisation pour la conception de produits, etc.
Qui contacter ?
- Responsable : Sylvie Méléard
- Secrétariat : Nicoletta Bourgeois (Tél. : 01 69 33 46 02)